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dette technologique SI
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Dette technologique. Les 10 erreurs à ne plus faire.

18 novembre 2020

Quel plan de réduction de la dette technique de votre SI ? Où comment faire en sorte que votre SI ne bascule dans l’économie du jetable, incapable de s’engager dans les défis structurants de demain qui préserveront la vitalité et la longévité de votre entreprise.

La dette technologique pourrait se résumer à la somme de tous les problèmes non résolus dans le temps au sein de votre système d’information : des mises à jours de logiciels et des correctifs de sécurité non effectués, des logiciels non utilisés ou qui ont cessés d’être maintenus par les éditeurs, des applications aux développements spécifiques délaissées par les utilisateurs qu’on ne sait plus faire évoluer, des infrastructures vieillissantes qui ne sont plus assez performantes pour soutenir les nouvelles applications ou les dernières innovations technologiques, etc.. Certes, le tout est globalement fonctionnel … mais votre SI pourrait clairement être plus performant et efficace car cette « dette » génère de plus en plus de dysfonctionnements, de bugs et de failles de sécurité avec le temps. La dette technologique – ou dette technique – est devenue un des enjeux majeurs des DSI qui, année après année, « empilent » nombre de technologies et d’applications. Résultat ? les systèmes d’information sont de plus en plus complexes et difficiles à maintenir sans compter le gouffre financier qu’ils peuvent représenter en termes de consommation de ressources, financières comme humaines… En clair, comme une dette financière, plus elle s’accumule, plus la dette technologique se creuse avec le temps et coûte cher à l’entreprise. Et ce problème ne fait qu’empirer car les responsables informatiques des entreprises sont toujours plus contraints de choisir entre le time-to-market et l’efficacité à long terme des SI, sans compter qu’une large part des budgets informatiques sont aujourd’hui sous la responsabilité des métiers. Les principes d’architectures et les contraintes de maintenabilité (TMA évolutive et corrective, support), de scalabilité et de sécurité se retrouvent de plus en plus souvent sacrifiés au profit de la rapidité des nouveaux déploiements et de l’immédiateté de la satisfaction des besoins. De plus, au-delà d’entraver vos performances, la dette technologique freine vos capacités d’innovation.

Voici selon nous les principales erreurs à ne plus commettre pour réduire votre dette technologique dans le temps et adopter les principes d’une technologie plus durable.

  1. Sacrifier la rigueur au profit de l’Agilité. Il est souvent trop tard pour rattraper les erreurs du passé, les temps ont changé, les technologies évoluent à un rythme effréné, la transformation numérique des entreprises s’accélère et les méthodologies s’adaptent. Par contre, comme vient de le rappeler le tribunal de commerce de Paris, une approche agile ne remplace pas un cahier des charges. https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-methode-agile-la-justice-rappelle-l-importance-du-cahier-des-charges-80976.html
  2. Négliger la qualité du code dont la documentation du code source, sa lisibilité et les bonnes pratiques du développement (cf. notre article S.O.L.I.D) car il faudra avec le temps effectuer des mises à jour, remplacer certaines parties devenues obsolètes. Tous les frameworks évoluent avec de nouvelles versions régulières.
  3. Oublier l’importante des tests unitaires. Mettre en place un développement piloté par les tests (TDD) entre dans une logique d’amélioration continue et en ce sens contribue à réduire la dette future. Ils ont notamment pour intérêt de produire une documentation technique qui sera vitale pour la suite des versions à venir.
  4. Minimiser l’importance de l’architecture technologique de votre SI et ses composants : infrastructure, serveurs, base de données, logiciels, API, …
  5. Persévérer dans une organisation en silos. Une meilleure coordination des équipes est indispensable pour avoir une vision transverse des différents projets en cours et éviter la multiplication des technologies… et surtout détecter des synergies ! Plus les technologies sont nombreuses, plus elles seront difficiles à maintenir.
  6. Céder aux sirènes de la jeunesse ! Être un early-adopter, c’est bien car cela permet d’accéder à des innovations en avance de phase et de prendre un avantage concurrentiel … mais cela comporte des risques car les technologies récentes sont souvent instables. Ne négligez pas les phases de POC indispensables avant ce type de choix.
  7. Oublier de se projeter dans l’avenir. La pression toujours plus forte des métiers amène souvent à choisir une solution qui correspond à un besoin immédiat et spécifique. Cela a souvent comme conséquence de se retrouver « enfermé » dans un choix logiciel éditeur prioritaire et esclave de sa feuille de route si cela n’est pas anticipé.
  8. Continuer à isoler les Dev des Ops. C’est encore un écueil très fréquent dans les entreprises où les équipes de développement et les opérations restent séparées. On ne peut plus aujourd’hui concevoir un nouveau produit sans penser à comment il va être maintenu ni supporté. Chez Kalisoft, nous vous recommandons une organisation et une programmation en mode DEVOPS. Nos consultants sont d’ailleurs dans leur grande majorité des « généralistes » de manière à ce qu’ils puissent intervenir et comprendre rapidement le produit logiciel … même si ce n’est pas eux qui en ont écrit le code, ils peuvent ainsi intervenir sur l’ensemble de l’application.
  9. Ne pas gérer le cycle de vie applicatif dans son ensemble. A chaque nouveau projet, vous devez avoir une vision de son cycle de vie dont la stratégie de fin de vie logicielle. Vous devez penser à mettre hors service toutes les technologies obsolètes, à décommissioner les applications qui ont fait leur temps afin de plus avoir besoin de les maintenir en conditions opérationnelles. Non seulement, plus elles sont obsolètes, plus elles comportent des risques en termes de sécurité … mais elles peuvent aussi représenter des risques règlementaires si, par exemple, elles tombent depuis sous les contraintes du RGPD qui vous impose le droit à l’oubli et notamment le privacy by design (cryptage, anonymisation des données à caractères personnelles).
  10. Ne pas avoir de programme de modernisation continue des technologies et de remplacement de vos équipements avant qu’ils ne soient devenus obsolètes … car c’est le seul moyen d’enrayer la dette, voire de la rembourser dans la durée.

Certes, la dette technologique est inexorable mais on peut faire en sorte qu’elle ne se creuse pas au point d’absorber toutes vos ressources humaines comme financières et soit un frein aux investissements qui seront générateurs de valeur ajoutée pour le futur. Si elle est devenue ingérable ou incontrôlable, nous étudions avec vous quelles solutions sont possibles selon les différents scénarios financiers, les impacts techniques et fonctionnels entre la remise à niveau des composants qui sont devenus critiques, une refonte ou la migration de tout ou partie.

Sources :

Dette technique https://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_technique

6 tips for CIOs managing technical debt

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gestion tests à distance télétravail
Expertise

Comment gérer les tests à distance ? Les 6 clés permettant une bonne gestion du processus de test délocalisé ou test distribué, et notre sélection d’outils.

11 novembre 2020

Tribune de Lahossaine EL KHALOUI, Directeur Régional Hauts-de-France, QA Practice Manager

En cette période de crise sanitaire où les périodes de confinement se succèdent, j’ai l’impression que le monde découvre qu’il est possible d’être efficace, tout en travaillant à distance. S’il est vrai que l’exercice d’un certain nombre d’activités ne permet pas le travail à distance comme les métiers de la santé – et j’en profite pour rendre hommage aux infirmiers, médecins, urgentistes, pharmaciens, (…) qui luttent contre ce virus au quotidien –  mais également de nombreux métiers dans le domaine de l’industrie ; il existe bien un secteur pour lequel le télétravail est facile à mettre en œuvre, celui des Technologies de l’Information (IT). Cela suppose bien entendu que son organisation soit mature et les processus bien établis pour en garantir l’efficacité. Dans cet article, je vais me concentrer sur le sujet que je maîtrise le mieux, le monde du test logiciel, et je vais tenter de vous donner quelques clés permettant une bonne gestion du processus de test délocalisé ou, comme indiqué dans le syllabus ISTQB niveau Avancé, le test distribué.

La pandémie du Covid-19 a (re)mis au goût du jour le télétravail. Je n’aborderais pas ici les spécificités liées au contexte international qui pourraient faire l’objet d’un autre article, mais je resterais concentré sur les tests distribués (si vous souhaitez plus d’information sur les tests distribués 🎯) effectués par des équipes situées en France ou par des consultants confinés chez eux sur l’ensemble du territoire. Car s’il est bien une constante qui n’a pas changé dans le métier du test, c’est que la plupart des organisations déploient de nouvelles fonctionnalités ou des mises à jour à des rythmes de plus en plus soutenus, en flux quasiment continu. Et cette pandémie a eu également comme effet direct à court terme d’accélérer encore la transformation numérique des entreprises.

Conséquences ? Crise ou pas, les testeurs doivent sans cesse trouver de nouveaux moyens pour tester plus rapidement et plus efficacement.

Quelles sont les contraintes d’un effort de test distribué ? Je ne reviendrais pas dans le détail sur l’ensemble des bases qui sont encore plus vitales lorsqu’on est amené à travailler à distance comme un accès sécurisé aux environnements et aux appareils que vos équipes sont amenées à tester de manière approfondie, une relation basée sur la confiance, des attendus clairement exprimés et partagés, des outils de communication et de collaboration pour avoir des retours fréquents (cas de tests, nouveaux résultats, mises à jour, etc.). Pour reprendre les basiques, que l’on peut trouver dans le syllabus avancé Test Manager[1] sur le sujet, on peut retenir :

  • Les problématiques de communication
  • Des objectifs mal définis
  • La synchronisation avec les équipes de développement et intégration
  • Un environnement de travail non accessible
  • Des outils non adaptés

A cette liste j’ajouterai deux questions : comment gérez-vous les tests aujourd’hui ? Avez-vous un leader, une tête de pont ou, oserais-je avancer, un Test Manager ?

En effet, la première étape permettant de lever une bonne partie des contraintes liées aux tests distribués et de disposer d’une bonne gestion de votre processus de test, réside dans les missions même du Test Manager. Ce dernier a notamment pour responsabilités de définir des processus qui optimiseront les tests mais qui permettront également de faciliter le travail à distance.

Dans l’ordre, il convient de définir le terrain et les règles de jeu de l’équipe de test avec le reste du monde, c’est à dire :

  1. Cadrer le périmètre de test avec l’équipe projet (MOA/MOE). Il s’agit ici de préciser les parties du système qui seront testées, dans quel ordre et sous quel délai. Il s’agira également de planifier les priorités qui faciliteront la prise de décision par la suite.
  2. Définir le mode d’alimentation de l’équipe de test. Que l’on soit sur une gestion de projet en cycle en V où les spécifications sont formalisées à l’avance et où il parait facile d’alimenter l’équipe de test à distance (que ce soit pour l’analyse ou la conception des tests) ; ou dans le cadre d’une gestion en mode Agile (cet article 🎯 mettait déjà en avant il y a plus de 10 ans la possibilité d’être aussi performant avec des équipes de développement distribués qu’en local), l’alimentation des équipes de tests doit être réfléchie. Cela implique de définir un processus de validation des spécifications ou autre User Stories, avant envoi à l’équipe de test. Ce processus permettra de rassurer chacun de vos analystes de tests sur la réduction du nombre d’aller/retour lié aux changements de spécifications.
  3. Le Test Manager devra également penser à un mode de communication qui permet d’être efficace quel que soit le mode d’organisation, que ce soit par visio-conférence, téléphone, chat, mail ou encore sms, la façon de communiquer pour chacune des étapes du processus de test doit être formalisée. Personnellement, je recommande encore plus dans ce contexte de confinement l’usage de la vidéo qui recréait une collaboration « face-à-face », ramène du lien et de l’engagement en cette période où nous en avons particulièrement besoin … mais qui est également nécessaire au travail en équipe. Beaucoup de nos communications sont non-verbales, la communication vidéo, même si elle consiste à partager un rapport ou un écran, permet de les incarner et de préserver le contact. Avec Hangouts par exemple, on peut sans difficultés organiser des visio-conférences efficaces jusqu’à 10 personnes. De nos jours, la multiplicité des outils du numérique facilite grandement cette gestion des échanges (je vous propose une sélection à la fin de cet article)
  4. L’objectif d’une équipe de test étant d’améliorer la qualité du système sous test et de réduire les risques associés. Il est nécessaire d’anticiper quand et comment seront communiqués les indicateurs de suivi (KPI), si une présence de l’équipe de test sur site est nécessaire et de faciliter des échanges rapides sur l’état d’avancement. Il est important de définir un processus de communication qui permettra de tenir informées les parties prenantes régulièrement. Cela peut de façon traditionnelle passer par l’envoi quotidien ou hebdomadaire d’un rapport (type PPT) sur l’état d’avancement. Aujourd’hui, on utilise un tableau de bord dynamique qui, mis à jour par le Test Manager et/ou par chaque Testeur, permet ainsi de pouvoir disposer à l’instant T de l’information sans attendre le reporting. Un tableau de bord dynamique permet également de challenger ses équipes sur les objectifs à atteindre et de s’assurer de la vélocité sans devoir solliciter systématiquement ses consultants.
  5. Si l’écriture des tests peut se faire indépendamment de l’environnement de test, l’exécution quant à elle impose d’avoir un environnement opérationnel. Là encore, il est important que très tôt dans le processus de test, le Test Manager s’assure d’avoir clairement identifié tous les éléments de configuration de son environnement de test mais également qui sera chargé d’installer et de paramétrer l’environnement de test avant de procéder à la validation de l’environnement. C’est un préalable obligatoire à l’exécution des campagnes de tests. Sur ce point précisément la distance ajoute de la complexité, notamment si dans votre organisation, il est courant de solliciter l’administrateur de BDD / système ou encore l’intégrateur en physique pour lui demander de traiter en urgence telle ou telle demande. Pour une organisation distribuée, vous devez être capable de formaliser et d’anticiper au plus tôt vos demandes d’environnement afin de permettre aux équipes d’intégration de répondre dans les meilleures conditions à vos demandes.
  6. Même si beaucoup de ces règles, processus et rituels sont rarement écrits… En ces temps de crise, et alors que le remote-work devrait désormais s’inscrire dans la durée, je vous conseille de les formaliser. Sauvegardes régulières des livrables logiciels aux clients, organisation et rythme des réunions, outils utilisés, canaux choisis pour tel ou tel type de communication, etc. Il s’agit en en effet maintenant de planifier une situation, qu’on pensait jusqu’alors exceptionnelle, pour faciliter l’onboarding de nouveaux membres de l’équipe. On estime aujourd’hui que c’est 1/5ème de la population qui est susceptible de s’absenter de son poste de travail en raison du covid-19 et ce pour une durée plus ou moins longue. Vous devez plus que jamais suivre qui teste quoi et quand … si vous êtes amené à redistribuer des tâches du jour au lendemain pour respecter les délais.

La seconde étape, et que l’on a tendance à sous-estimer, est de tout mettre en œuvre pour garder du lien social, car une équipe de test performante est une équipe de test qui vit et collabore dans une ambiance conviviale et professionnelle. Voici 3 conseils pour préserver cet esprit collégial, bien que chacun travaille à distance :

  1. Organisez régulièrement des sessions « Teams Coffee » afin que ceux qui avaient l’habitude de se retrouver autour d’un café ou de respirer le grand air (avec les smartphones c’est possible !) puissent continuer à le faire par écran interposé. En remote-work, on ne sur-communique jamais assez !
  2. Organisez des temps d’échanges où, au-delà des objectifs de la journée, chacun peut faire part de ses problématiques pour que le collectif essaye d’y apporter des solutions
  3. Tenez informé votre équipe de l’évolution du projet et de l’actualité de votre entreprise/client afin de les impliquer encore plus dans la réussite du projet

Pour finir, les nouvelles technologies nous permettent aujourd’hui de travailler aussi efficacement à domicile qu’au bureau. Voici une sélection d’outils sous licence ou gratuite, non exhaustive qui peuvent s’avérer utile pour une équipe distribuée :

La gestion des documents 

  • La suite Office 365
  • La suite Google WorkSpace

La gestion des réunions d’équipes [1]

  • Google Hangouts
  • Zoom
  • Skype

La gestion de vos projets

  • Trello
  • Asana
  • Toggl Plan

La gestion des échanges

  • Slack
  • Teams

La gestion des transferts de données 

  • Google Drive
  • OneDrive
  • SwissTransfer
  • WeTransfer
  • TransferNow

[1] Une liste plus exhaustive est disponible ici https://www.codeur.com/blog/outils-videoconference-reunion-distance-teletravail/


[1] Chapitre 2.8 Tests Distribués, Externalisés et Internalisés (syllabus Version 2012)

[2] Une liste plus exhaustive est disponible ici https://www.codeur.com/blog/outils-videoconference-reunion-distance-teletravail/

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testeur organisation agile
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Test Manager, une espèce en voie d’extinction dans un monde Agile ?

3 novembre 2020

Par Rim Mediaf, QA Practice Manager

Vous êtes un Test Manager et votre organisation bascule en agile : vous paniquez, ce rôle n’existe pas dans le jargon Agile ! Pourtant, votre rôle ne fait que de se transformer. Il ne disparait pas bien au contraire, il prend une nouvelle dimension.

Revenons à cette époque où vous étiez dans votre zone de confort en cycle en V comment se déroulait votre quotidien ? Vous le savez certainement mais pour ceux qui l’ignorent, un Test Manager s’occupait traditionnellement de :

  • Affecter les testeurs dans la liste de courses de projet
  • Suivre quotidiennement les petits pas des testeurs
  • Évaluer le rendement des testeurs et coacher ceux qui ont en besoin
  • Assurer la formation et la gestion de carrière de ses testeurs
  • … et toutes les autres actions super essentielles qui pourraient faire l’objet d’un autre article

Bref c’est le chef d’orchestre de la Team test ! Une équipe qui historiquement vérifiait et validait les systèmes développés au travers des tests unitaires, d’intégration et d’acceptation à postériori, après que le code ait été déjà développé. Le test logiciel entrait en jeu dans la phase ascendante du cycle en V, modèle de développement dominant pour les productions de systèmes complexes depuis des années. L’objectif était d’assurer la qualité du produit finale. Et c’est ici que le principe même qui oppose les méthodes Cycle en V et agile vient impacter votre métier.

Alors que s’est-il passé avec Agile ?

Pour rappel, les méthodes agiles sont basées sur les quatre valeurs fondamentales du Manifeste Agiles :

  1. Les individus et leurs interactions plutôt que les processus et les outils,
  2. Des logiciels opérationnels plutôt qu’une documentation exhaustive,
  3. La collaboration avec les clients plutôt que la négociation contractuelle,
  4. L’adaptation au changement plutôt que le suivi d’un plan

C’est une tout autre vision du développement car cela suppose une réorganisation de toutes les parties prenantes d’un projet, re centrées en permanence sur la valeur métier apportée avec des livraisons très fréquentes de versions immédiatement opérationnelles. Le développement classique et le développement agile ont une vision différente du rôle et de la place du test dans le processus de développement. Agile a bouleversé les mœurs des projets et intègre le testeur avec tout l’équipage projet sans se soucier d’une entité spécifique pour le test ! Mais la petite faille dans tout cela est claire : nous aurons plein de testeurs partout dans les projets sans une quelconque appartenance !

C’est par cette voie que tout va commencer… Cher Test Manager, oublie l’aspect management et pense plutôt à tes nouveaux rôles ! Il s’agit désormais de tester de continu, de détecter les erreurs au plus tôt en ayant confiance dans le code (contrairement au développement classique où on devait être sûr de son code), de guider le développement, de spécifier incrémentalement et de partager la responsabilité du code. Les activités de test sont désormais réparties tout au long du développement. Les testeurs, les développeurs et les métiers étaient auparavant isolés les uns des autres, ils collaborent au quotidien désormais tout au long du processus projet.

Rim Mediaf, QA Practice Manager
Test manager agile
Portrait du Test Manager

TEST MANAGER AGILE, LE PORTRAIT

  1. Tu es désormais coach des testeurs de ton organisation. C’est vers toi que se dirigent les testeurs quand ils ont besoin de conseil sur un outil, une approche de test, un aspect particulier de test ou une formation ! Et en plus, tu seras amené à organiser des sessions de partage pour le transfert de compétences entre les différents testeurs. Il est désormais de ta responsabilité de participer de manière continue à l’amélioration du développement et de partager ton savoir-faire.
  2. Tu deviens le big Brother : c’est vers toi que s’orientent les testeurs, non pas par ce que tu sais mais parce que tu connais qui contacter quand il le faut, tu es là pour les guider dans leur carrière et de les aider à mieux gérer leur temps ! Instaurer une vraie relation de confiance est ta mission dorénavant !
  3. Tu deviens le chasseur de têtes des activités de test  : tu connais parfaitement ton équipe de test, tu centralises les compétences , leur niveau d’expertise ; tu peux donc affecter le bon testeur au bon projet et tu peux remplacer un testeur quand il le faut par le plus utile au  projet !
  4. Tu es l’expert : c’est vers toi que l’on s’oriente pour le choix des outils, la méthodologie de test, les solutions envisagées (besoin de licences /Besoin d’un nouveau testeur ,….) .

Ton expertise de gestion de projet classique te permet clairement de t’orienter en mode gestion d’équipe et compétences, tu es entre autres le scrum master pour les testeurs.

Alors, chers test managers pas d’inquiétude, votre rôle en agile ne s’éteint pas bien au contraire. Il s’est étendu à travers l’organisation complète pour aider les testeurs à travailler sans stress en mode rapproché, avec les autres profils dans une même équipe. Vous devez accompagner les testeurs dans la transformation de leur métier car la méthodologie agile a changé la vision du rôle des testeurs dans les projets. En organisation agile, le développeur code avec le testeur plutôt que d’attendre son contrôle. On a moins d’attentes vis-à-vis des testeurs en termes de rédactions de rapports d’erreurs et autres documents, on attend de lui plus d’actions : tests automatisés, tests en continu. On ne produit plus des indicateurs d’avancement mais des résultats de tests à la demande. On est passé d’un monde fait de cahiers des charges à un environnement en mouvement basés sur des scénarios de tests avec le client.

Et vous, comment voyez-vous évoluer le métier de test manager dans votre organisation en mode agile? N’hésitez pas à partager vos retours d’expérience ! Nous les publierons à la suite de cet avis d’expert.

Pour aller plus loin :

Test Driven Developement : https://www.cftl.fr/livre-les-tests-logiciels-en-agile-cftl/ et

https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_driven_development

Bonnes pratiques test first : https://openclassrooms.com/fr/courses/6100311-testez-votre-code-java-pour-realiser-des-applications-de-qualite/6440801-appliquez-le-principe-first-pour-ecrire-de-bons-tests

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JavaScript, le langage de programmation N°1

28 octobre 2020

JavaScript reste le langage de programmation le plus populaire parmi développeurs du monde entier ! Souvent, et chez Kalisoft en particulier, les développeurs maîtrisent parfaitement plusieurs langages pour pouvoir intervenir sur différents projets comme Python, Java – respectivement en 2ème et 3ème langages les plus utilisés – C/C++, PHP, et C# … mais aussi des langages qui sont de plus en plus populaires parmi notre communauté de développeurs comme Kotlin et Rust. Rust est en effet un langage qui permet de gagner en rapidité de développement et en sécurité. Kotlin permet de compiler facilement JavaScript et Java.

Source du rapport complet : https://www.slashdata.co/free-resources/developer-economics-state-of-the-developer-nation-19th-edition

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bonnes pratiques code proptre
Expertise

Code propre ? Les 3 principes incontournables.

14 octobre 2020

Le saviez-vous ? Un code passe la plus grande partie de sa vie à être lu, c’est pourquoi son écriture est essentielle.

Quel que soit le langage de programmation, avoir un code propre est un principe fondamental de l’ingénierie pourtant le code est trop souvent mal écrit, mal lu, mal compris. C’est souvent le résultat de mauvaises habitudes ou de mauvaises pratiques de développeurs pourtant bien intentionnés. Résultats ? Votre développement logiciel est instable et enchaine les dysfonctionnements. Une fois produite, votre application sera difficile à maintenir et à faire évoluer. Elle consommera plus de ressources que prévu, humaines comme financières.

À quelles caractéristiques reconnait-on un code propre ?

  • Un code propre est un code qui a été réfléchi pour être compréhensible et lisible par tous ceux qui seront amenés à le « consommer » : autres développeurs, chef du projet, la prochaine personne qui interviendra, etc.
  • Un code propre est un code fonctionnel qui a été testé car même s’il est de qualité aujourd’hui, rien de garanti qu’il ne se casse pas du tard ou qu’il rencontre des défaillances. Conserver les tests permet aussi de sauvegarder votre code et de le remanier sans le compromettre.
  • Un code propre, c’est une pratique qui s’entretient. C’est comme un instrument de musique, s’il veut conserver ses compétences en codage, le développeur doit pratiquer régulièrement. Donc, même si vous avez envie de coder par plaisir pour un projet personnel que personne d’autres que vous ne verra jamais, codez propre !
  • Un code propre doit être flexible, maintenable et durable. Il doit être immédiatement compréhensible, lisible et modifiable par des tiers.
  • Une code propre peut s’appuyer sur les principes du S.O.L.I.D

Clean Code, les trois principes de base

  1. Le code parfait n’existe pas mais il doit bien être bien conçu (Craftmanship*). Contrainte financière, externalisation auprès de tiers, time-to-market ; on a rarement le temps et les moyens de peaufiner chaque ligne de code pour qu’elle soit parfaite. Il est rare également que tout code soit exempt de bug du premier coup. Cependant, un bon développeur doit mettre à profit ses compétences pour tendre vers le « bon code », il a la main sur la qualité de ce qu’il produit. Certes, l’objectif est évidemment de répondre aux besoins exprimés dans le cahier des charges en fournissant un code « fonctionnel » mais cela ne suffit pas, il doit être bien fait, efficace et utile. Car si sa seule vocation est de répondre à des problématiques à court terme, un code mal conçu n’aboutira jamais à de bons résultats à moyen terme. Une application avec un code de mauvaise qualité sera difficilement débuggable et quasiment impossible à maintenir et à faire évoluer dans le temps.
  2. Ce qui est fait n’est plus à faire. Autrement dit, l’effort de conception et la petite perte de temps passés à produire un code propre seront largement rentabilisés, et bien plus rapidement qu’on ne le pense. Toute qualité injectée dans le code participe à sa longévité, son usabilité et sa maintenabilité dans le temps. Comme en beaucoup de choses, il vaut mieux parfois payer un peu plus cher un objet de qualité et le conserver longtemps ; que de chercher à faire une affaire sur une « contrefaçon » qui sera jetable et qu’il faudra racheter. Un code de qualité, produit méticuleusement et testé, est une source d’économies à moyen terme et réduit la dette technologique. « Petit » est également une règle incontournable. Les gros blocs de code de centaines de lignes sont à bannir, ils sont toujours illisibles et beaucoup trop complexes. Vous devez les remanier dans une longueur acceptable. Il en est de même pour les fonctions et les méthodes. Une fonction ne devrait pas comporter plus de 20 lignes et horizontalement, chaque ligne pas plus de 80 caractères.
  3. Votre code ne vous appartient pas ! Tout bon développeur est fier de son travail… mais il doit néanmoins avoir conscience que le code qu’il est en train d’écrire n’est pas le sien ! Il est destiné à être vu, lu, remanié et consommé par d’autres. Il doit être écrit pour être compris. Nul ne doit avoir besoin de le déchiffrer. Ainsi, si vous éprouvez le besoin d’expliquer votre code avec du texte, c’est que vous pouvez encore l’améliorer. Les commentaires doivent être utilisés uniquement pour expliquer des règles particulières, un bon code se passe de commentaires. Il est également important de nommer de manière explicite vos variables, fonctions ou classes afin que l’on comprenne de quoi il s’agit et l’usage qui en est fait.

Sources :

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EXPERT FRANCE TESTS QA DEVELOPPEMENT
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Dima Consulting devient Kalisoft

6 octobre 2020
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 5 octobre 2020

Le cabinet de conseil et de services technologiques a été créé en 2013 comme pure-player du développement, du testing et de la qualité logicielle avec comme vision fondatrice que la non-qualité logicielle coûte très chère aux entreprises. Elle est en effet communément estimée à 50% des dépenses informatiques. L’ESN est convaincue que c’est en bâtissant tout projet sur des fondations solides qu’on limite fortement tout gaspillage en termes de temps et de ressources, mais surtout qu’on contribue à réduire la dette technologique des systèmes d’informations dans la durée. Depuis, l’ESN a doublé ses résultats tous les ans et est désormais présente sur l’ensemble du territoire français avec des agences à Paris, Lille, Lyon, Nantes et Aix-en-provence. Kalisoft, c’est aujourd’hui 150 experts et consultants qui s’engagent pour une technologie plus durable.

« Il était temps pour nous de changer de nom pour mieux incarner notre identité, ce que nous sommes devenus et illustrer la valeur ajoutée pour laquelle nous sommes reconnus. Dima Consulting change de nom et devient Kalisoft : Kali pour la qualité logicielle (QA) et Soft pour le développement. »

Youness Ksaimi, Directeur Général, Kalisoft

Kalisoft s’engage sur la qualité des applications et des solutions délivrées dans une logique de test driven developement. La démarche Kalisoft « Code propre, 0 défaut, 0 dette technologique » s’emploie à garantir la qualité des actifs logiciels dans le temps pour une technologie plus durable, maintenable et évolutive.

En effet, Kalisoft, un nouveau nom qui reflète davantage le cœur métier de l’entreprise, une nouvelle identité graphique et un site internet plus représentatifs de l’ADN sont à découvrir ici : https://kalisoft.fr

Créé en 2013, Kalisoft est un pure-player en Testing et qualité logicielle et en développement sur les derniers frameworks, les nouveaux langages et les architectures de nouvelle génération. Kalisoft, c’est aujourd’hui 150 experts et consultants au service des entreprises sur l’ensemble du territoire (Paris, Lille, Nantes, Lyon, Aix-Provence). Pour plus d’informations, emmanuelle.parnois@kalisoft.fr

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automatisation tests top outils
Actualité Expertise

Automatisation des tests, quel outil choisir ? Notre TOP 12

3 septembre 2020

Par Lahossaine El Khaloui, Directeur Régional Haut-de-France et Tests Tech Leader, Kalisoft

Le time to market vous impose de livrer toujours plus rapidement de nouvelles applications ou de nouvelles fonctionnalités. Et aujourd’hui, plus que jamais, vous n’avez pas le droit à l’erreur. La qualité délivrée doit être irréprochable et l’expérience client sans aucune faille. Chez Kalisoft, l’agilité, le DevOps et le développement continu font partie de notre ADN tout comme les solutions d’automatisation des tests. Nos consultants constatent en effet tous les jours que les tests restent bien souvent le parent pauvre des projets IT et que cette phase des projets subit tous les retards accumulés en amont.

Riche des d’expériences projets chez nos clients, notre Practice Test a mis en œuvre des actions de rationalisation des processus afin d’anticiper au mieux les revues de la documentation (Spécifications fonctionnelles et technique, dossier d’architecture, …), la rédaction de la stratégie de test et du plan de test ainsi que la réflexion au plus tôt d’une stratégie d’automatisation.

Bien que l’automatisation et l’ensemble des outils associés ne permettent pas de remplacer totalement les tests manuels, il n’échappe à personne aujourd’hui que ces derniers peuvent être beaucoup plus efficients à travers leur automatisation. Indispensable à toute démarche DevOps, l’automatisation permet de libérer le testeur d’une charge redondante mais surtout de fiabiliser les étapes de tests répétitives et chronophages (par exemple les tests de non-régression (TNR) et Sanity Check) tout en offrant la possibilité d’étendre par la suite la couverture globale des tests. Ils permettent également d’optimiser le processus de développement en introduisant des outils de détection des défauts au plus tôt (lors des Test Unitaires par exemple) ainsi que lors de la saisie des cas de tests et de leurs résultats.

En effet, pour que l’automatisation des tests soit réellement efficace, il est impératif de définir une stratégie de tests adaptée à votre organisation et surtout réaliste. Cette stratégie de tests vous permettra de définir le ou les outils les mieux adaptés au succès d’une démarche d’automatisation.

Pourtant, bien que les objectifs de l’automatisation soient clairs dans la plupart des cas, beaucoup de nos clients éprouvent des difficultés pour choisir l’outil le plus approprié parmi tous les différents outils présents sur le marché du test automatisé. Un choix d’autant plus difficile que les nouvelles versions d’outils d’automatisation vont jusqu’à intégrer des fonctionnalités d’intelligence artificielle, de machine learning, d’analytique avancé ainsi que le support d’un vaste nombre d’API. Ils peuvent paraître difficile d’accès…

Afin de vous aider à y voir un peu plus clair, nos experts Kalisoft ont réalisé une sélection des outils parmi les plus populaires et que nous avons l’occasion d’expérimenter lors de projets chez nos clients. Voici le classement Kalisoft des outils d’automatisation des tests, basé sur les critères de prix, de facilité d’utilisation (incluant l’aide d’une communauté, forum, hotline, …), de catégorie (Cloud Testing, Cross-browser & Cross-platform Tools / Services, Performance Testing Tools, Web Services, …) et de langages de développement supportées. Nos avis détaillés sur chacun de ces outils sont disponibles sur simple demande https://kalisoft.fr/contact/

N°1 pour Kalisoft ? Selenium

C’est LE grand classique et clairement l’outil référent pour toutes les applications web et mobile … et c’est sûrement le plus populaire aujourd’hui. Déjà, il est open-source donc gratuit, et il bénéficie d’une large communauté particulièrement active. Il permet de réaliser des scripts de tests dans les principaux langages de programmation tels que Java, JavaScript, Ruby, C#, PHP, Python, Ruby et Perl il fonctionne sur tous les navigateurs web et les environnements système (Windows, Mac et Linux). Par contre, il nécessite des compétences avancées en programming car il comporte sur une phase importante de conception des frameworks d’automatisation des tests et des librairies associées. Chez Kalisoft, nous avons une Practice éprouvée sur Selenium avec de nombreux projets à notre actif, pensez à nous consulter !

Katalon Studio

C’est également une solution intéressante pour tester les API / Web services. Il prend en charge les tests web et mobile, fonctionne sur Windows et Mac ODS et s’adresse plus particulièrement aux testeurs qui éprouvent des difficultés à intégrer et à déployer différents frameworks et bibliothèques. Construit sur Selenium WebDriver, c’est clairement la suite logique améliorée de Selenium. Il dispose d’une communauté active et bien documentée bien qu’encore faible en termes de volume. Il permet une prise en charge de SOAP et RESTful pour les tests d’API et de services. Il intègre une forte volumétrie de mots-clés pour créer différents scénarios de test et il supporte la BDD Cucumber pour générer des scénarios de tests en langage naturel. Son point faible ? Il ne supporte que les scripts en Java et Groovy à date… Notre avis ? C’est une solution très prometteuse … mais pas encore adaptée pour les projets d’envergure.

UFT (Microfocus)

Historiquement appelé QuickTest Professional (QTP), UFT est également très populaire dans les tests API, web et mobile ; il offre des fonctionnalités intéressantes dans la détection intelligente des objets (smart objet detection) dont ceux basés sur des images. Depuis sa dernière version, son interface utilisateur est bien plus intuitive pour la création, l’exécution et le reporting des tests API. Les différentes activités de tests et les différents paramètres sont visualisables sous forme de diagrammes. Pour Kalisoft, c’est l’outil qui fait le mieux la jonction entre les univers du test manuel et du test automatisé. Il permet notamment aux développeurs d’enregistrer les tests manuels réalisés (rapports d’exécution) et de les exporter sous forme automatisée. Il a également des capacités collaboratives très intéressantes dans le cas de projets d’envergure avec un référentiel partagé. Son inconvénient ? UFT ne support à date que VBScript … mais c’est un des langages parmi les plus faciles à utiliser et à apprendre en termes de code. A noter que c’est également un des outils les plus chers du marché.

TestComplete (SmartBear)

Outil propriétaire « sans code » puissant pour le testing des applications Web, mobile ou desktop, il supporte les langages JavaScript, Python, Angular, Ruby, VBScript, Delphi, C#, ou C++ pour écrire les scripts de test. Il est particulièrement approprié si vos interfaces utilisateurs comportent des éléments dynamiques amenés à changer régulièrement car il dispose d’un moteur de reconnaissance d’objets qui permet de détecter avec précision les éléments dynamiques présents sur les interfaces utilisateur. A noter, Test Complete ne supporte pas les environnements Mac. TestComplete dispose d’une intégration native avec Jenkins ce qui permet d’accélérer la prise en charge des composants de test Web et la prise en charge de toutes les versions récentes de navigateurs et plates-formes mobiles. Certes c’est un logiciel payant avec des frais de maintenance associé mais l’intérêt est que vous disposez d’un support client de haut niveau et des mises à jour régulière. Chez Kalisoft, nous avons une large part de nos équipes testings certifiées sur cet outil.

SoapUI (suite Ready API de SmartBear)

Cet outil est uniquement dédié au testing d’API et services. SoapUI supporte REST et SOAP services et est disponible en version open source ou propriétaire. Cette dernière propose une interface plus conviviale et des fonctionnalités avancées telles que l’assistant d’assertion, l’éditeur de formulaires et le générateur de requêtes SQL. Il permet de générer facilement des tests par simple glisser déposer.

IBM Rational Functional Tester

Spécialement conçu pour l’automatisation de tests d’applications développées avec différents langages et technologies tels que Web, .net, Java, Visual Basic, Siebel, SAP, PowerBuilder, Adobe Flex et Dojo Toolkit. Il a notamment une fonctionnalité de « storyboard testing » qui permet de visualiser et d’éditer les tests à l’aide du langage naturel et de captures d’écran des applications. Il s’intègre aux autres outils de gestion du cycle de vie des applications d’IBM.

Tricentis (Tosca)

C’est l’outil le plus complet et le plus DevOps « compliant » de notre comparatif car sa conception même repose sur les principes de l’agilité et de l’intégration continue. Tricentis a l’intérêt d’être l’une des rares plateformes qui supporte la plupart des activités de testing, du design à l’automatisation jusqu’au reporting et à l’analyse. Son interface user-friendly propose des fonctionnalités riches pour concevoir, configurer facilement, implémenter, exécuter, gérer et optimiser les tests API. Il ne nécessite pas d’écriture de script mais permet tout de même l’écriture manuelle de code si cela est nécessaire. Il supporte notamment HTTP(s) JMS, AMQP, Rabbit MQ, TIBCO EMS, SOAP, REST et IBM MQ. Et selon, le discours produit, il permettrait de réduire drastiquement les délais de tests de régression, ce que nous sommes d’ailleurs en train de tester chez Kalisoft et cela fera l’objet d’un prochain avis d’expert… Le point négatif ? La communauté est encore un peu faible sur le produit. Notre conseil ? faites-vous accompagner par des sachants de la solution, et de la Practice Test Kalisoft en particulier, avant de vous engager.

Ranorex

Raborex est un outil de testing parmi les plus complets du marché (API, Web, Mobile et Desktop) … mais aussi un des plus chers. Il supporte un large éventail de langages et de technologies. Il offre des fonctionnalités avancées pour l’identification, l’édition et la gestion des éléments d’interface utilisateur. Ranorex a en effet pour avantage d’être parmi les seuls outils à tendre vers l’automatisation des tests UI/UX en utilisant la reconnaissance d’objets et en suivant différents scénarios utilisateur, tests particulièrement complexes jusqu’alors exclusivement manuels. Ranorex a une interface graphique conviviale et intuitive qui facilite les tests via notamment la fonctionnalité d’enregistrement/lecture et de génération de scripts. Il s’intègre avec Selenium Grid pour permettre des tests distribués ainsi que des exécutions de tests parallèles. Il est particulièrement adapté à toute démarche d’intégration continue et il s’interface nativement avec Jira, Jenkins, TeamCity ou Bamboo entre autres.

Watir (Web Application Testing in Ruby)

Nous avons décidé de faire figurer Watir dans notre sélection d’outils de testing car, bien que rudimentaire en terme de fonctionnalité, limité aux applications web et fonctionnant que sous windows … En effet, il reste un incontournable pour tous les développeurs Ruby car c’est l’un des rares qui permet d’écrire des scripts dans ce langage de programmation et chez Kalisoft nous aimons bien Ruby !

Postman

Postman est dédié aux tests API. Les utilisateurs peuvent installer cet outil comme une extension de navigateur ou une application de bureau sur Mac, Linux, Windows.

Apache JMeter

JMeter est surtout connu pour les loading tests et les tests de performance mais il aujourd’hui également utilisé pour les tests d’API et de services. On le retrouve régulièrement dans les chaines CI (intégration continue) et DevOps)

ARA

Pour finir, je vous présente ARA qui n’est pas un outil d’automatisation, mais un outil de pilotage simple et rapide. ARA est pour moi indispensable car il permet de réduire le temps passé à la création des anomalies de 80% et de réduire le temps passé à l’analyse à 15 minutes par jour. Il permet de définir des objectifs à atteindre par les tests automatisés. ARA s’interface via des API tests avec Cucumber, Postman ou Karate; et pour les sites Internet sur Desktop ou Mobile avec Cucumber.

PRIXTYPES DE TESTS
SELENIUMGratuitTests fonctionnels
Web & Mobile
KATALONGratuitTests fonctionnels
Web & Mobile
Tests de webservices
(Soap & REST)
UFTEntre 2500 et 3500$Tests fonctionnels Web, Mobile et Desktop
TEST COMPLETEEntre 4600 et 9000$Tests fonctionnels Web, Mobile et Desktop
SOAP UIGratuitTests de webservices
(Soap & REST)
IBM RATIONALTests fonctionnels Web, Mobile et Desktop
TRICENTIS (TOSCA)Sur devis (coût élevé)Tests fonctionnels Web, Mobile et Desktop
RANOREXEntre 2800 et 8500$Tests fonctionnels Web, Mobile et Desktop
Tests de webservices
WATIRGratuitTests fonctionnels Web
POSTMANGratuitTests de webservices
(Soap & REST)
JMETERGratuitTests de charge pour les applications web
ARAGratuitOutil de pilotage des tests automatisés
Tableau comparatifs outils d’automatisation des tests
KALISOFT 2020

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compétences développeur fullstack java angular
Actualité Témoignage

On ne nait pas Développeur Java Full-stack, on le devient !

29 juillet 2020

Dans mon cas personnel, j’ai commencé par une licence en Téléinformatique suivie d’un Master en Télécommunication au Sénégal où j’ai commencé comme développeur web en freelance pour une startup, Coders4Africa, puis comme ingénieur d’études chez Atos jusqu’en 2018 date à laquelle j’ai rejoint Kalisoft.

J’ai été particulièrement séduit par la culture technologique de Kalisoft, les dirigeants sont eux même des ingénieurs et je pense que cela une incidence sur la qualité des projets sur lesquels nous sommes amenés à travailler. Actuellement j’interviens à la Banque de France en tant que Développeur Sénior Full-Stack Java Angular. J’apprécie énormément la mission sur laquelle j’interviens car nous mettons en place un data lake et nous sommes au cœur des problématiques de traitement de données volumétriques (les fameuses big Data).

Parmi les différents chantiers que j’ai été amené à conduire, un dont je suis particulièrement fier est d’être parvenu à diviser par 450 (de 2h30 à 20 secondes !) le temps de traitement d’une application critique grâce à mes connaissances en algorithmique et en structure de données. C’est une compétence que je n’avais jusqu’alors jamais eu l’occasion de mettre en pratique et je pense que cela a fait la différence opérationnellement. 

Ce que j’apprécie dans mon poste, c’est que je peux être amené, dans la même journée à travailler sur des problématiques Back-End et Front-end ; le tout dans un environnement Big Data. C’est très challengeant au quotidien car mon champ d’intervention est très large mais cela a l’intérêt d’avoir une vision 360 du projet sur lequel on intervient !

Par contre, être développeur Full-stack n’est pas une fonction à vie !

Pour le rester, cela demande de rester à la pointe des innovation technologiques et des langages de programmation… et ils évoluent sans cesse, à un rythme effréné. Heureusement, je suis passionné par la tech ! D’ailleurs, à mes heures perdues, mon hobby, c’est la robotique, j’ai même participé à des compétitions lorsque j’étais en université.

Mon talent caché ? Je suis aussi radioamateur à mes heures perdues car le web, ce n’est pas que développement, c’est aussi un renouveau pour les radio libres !

Je suis Mansour, Développeur Java Full-stack chez Kalisoft.

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Kalisoft reçoit une médaille d’argent EcoVadis pour sa performance RSE

28 juillet 2020

Kalisoft se hisse dans le top 11% des entreprises évaluées par EcoVadis dans le secteur d’activité Programmation informatique, conseils et activités connexes.

21 critères ont été passés au crible et l’ensemble des pratiques auditées selon les quatre thèmes que sont l’environnement, l’éthique, les achats responsables et le social et droits de l’homme. Kalisoft a obtenu un score de 59/100. Un score dont se félicite l’entreprise pour cette première année d’évaluation de la qualité de son organisation.

Le RSE va au-delà du simple respect des règlementations. Elle s’intéresse à la façon dont les entreprises gèrent leurs impacts économique, social et environnemental, ainsi que leurs relations avec leurs parties prenantes (collaborateurs, clients, partenaires, fournisseurs, …).

Nous sommes fiers de cette médaille d’argent d’autant plus qu’il s’agit de notre première année d’évaluation de notre RSE. Nous avons d’ores et déjà mis en place un plan d’actions correctives pour continuer à progresser et améliorer nos performances en ce domaine.

Youness Ksaimi, Directeur Général, Kalisoft

La méthodologie d’évaluation RSE EcoVadis repose sur des normes internationales en matière RSE (Global Reporting Initiative, Pacte Mondial des Nations unies, ISO 26000). Elle est pilotée par un comité scientifique, composé d’experts de la RSE et de la chaîne d’approvisionnement, afin de garantir des évaluations RSE indépendantes et fiables.

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Vous êtes une entreprise et vous souhaitez former l’un de vos salariés ? Vous souhaitez faire monter en compétences une de vos équipes in-situ ? Vous êtes salarié et vous souhaitez effectuer une formation ? Vous êtes freelance ou travailleur indépendant ? Il existe de nombreuses solutions pour monter votre projet et le financer.

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